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Jae-Sun
Jae-Sun
Messages : 41
Drachmes : 2168
Date d'inscription : 14/07/2018
Age : 27
Localisation : En train de délivrer un message
Camp : Angélia




Votre Héros





Nom : Song
Prénom : Jae-Sun (Surnom : Angélia)
Âge : 17 Ans
Sexe : Masculin
Pays d'Origine : Corée du Nord
Faction : Mercenaire
Armure : Cuirasse d’Angélia




Description physique : Jae-Sun est de taille, ma foi, raisonnable. Ni grand, ni petit, il ne dépasse, du haut de son mètre soixante-quinze, que de peu la taille moyenne de son pays. Ceci, ainsi que ses membres longs et peu musclés, lui confèrent une silhouette fine et gracile. Fragiles, diront certains. Mais ce n’est pas son avis. Il soigne peu ses cheveux aile de corbeau, résultant en une coiffure sans cesse en bataille. Cachés derrière ses lunettes, ses yeux sont gris foncés. Ses lunettes d’ailleurs. Etant donné qu’il ne les porte pas quand il revêt son armure, on ignore s’il s’agit de lunettes de vue ou pas. Peut-être les porte-t-il uniquement pour le style. Peut-être met-il des lentilles quand il porte son armure.
Enfin, pour finir, son corps est couvert de cicatrices. Pour cette raison, il porte toujours des vêtements longs, même quand il fait très chaud. Il n’a pas particulièrement envie que les gens les voient. Non pas qu’il en a honte. Mais les regards appuyés dessus l’agacent. Et les questions plus encore. Il aimerait juste pouvoir oublier qu’elles existent, et les souvenirs qu’elles portent.


Description mentale : Les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsque l’on parle de Jae-Sun sont des mots tel que « opportuniste », « égoïste », et sans doute d’autres mots en « iste ». Cette rapide définition vous suffira, je suppose, à comprendre qu’il ne s’agit pas de la personne la plus appréciable du monde. Et pourtant, c’est sans doute l’image que vous aurez de lui si jamais vous le croisez. Car il porte un masque… Non, mais, arrêtez de le regardez, je ne veux pas dire littéralement. Même si en effet il porte un masque quand il revêt son armure, mais rien à voir. Bref ! Il porte un masque donc, il se fait passer pour un mec sympa. Le genre de gars gentil, serviable, un simple étudiant dont personne ne se méfierait, qui est gentil avec tout le monde, et qui aurait probablement un chat chez lui s’il n’y était pas allergique. Il sourit tout le temps, et il est très bon, son sourire ne sonne ni faux, ni hypocrite. Il ressemble vraiment juste à un jeune homme de 17 ans, simplement heureux d’être en vie, d’avoir des amis, ou qui pense que son sourire illuminera la vie des gens.
Et pourtant, c’est loin d’être le genre de sentiment qui l’anime. Quand il vous regarde, sa tasse de café à la main- il aime beaucoup le café- son grand sourire sur le visage, il est en réalité en train de se demander « qu’est-ce que je peux tirer de lui ? » La plupart de temps, tout ce qui l’intéresse, c’est votre argent, et vos objets de valeur. Il n’a aucune estime pour les autres. Ce n’est pas qu’il les méprise, qu’il les déteste. Non. Il s’en fou. C’est tout. La seule personne qui l’intéresse, c’est lui, et personne d’autre. Gardez donc à l’esprit que, si d’aventure il vous propose son aide, ce sera uniquement par intérêt.
Enfin, de façon plus générale, c’est quelqu’un qui travaille dur, très dur. La vie ne lui a pas vraiment fait de cadeau, s’il voulait pouvoir survivre, il n’avait pas le choix que d’apprendre à tout donner. Alors, dans son métier de messager/livreur chez les héros, il met un point d’honneur à être à la hauteur de l’armure qui fait son surnom, et le nom de son service : Angélia.


Capacités :



Manipulation du vent. Il s'en sert principalement pour se booster (accélération, amélioration des saut, course sur l'eau) ou au contraire pour gêner son adversaire.

Histoire :
Je suppose que toute histoire se doit de commencer par son commencement, mais puis-je raconter décemment une parcelle de ma vie dont je n’ai aucun souvenir ? Et puis, soyons honnête, quel intérêt aurais-je à vous raconter comment-je suis né ? Non, je vais commencer par ce dont je me souviens, et ce qui a un minimum d’intérêt, pour me comprendre, pour me connaître.




Je vis avec mes deux parents. Ainsi que mon grand frère, Bae. Mon grand frère est une brute. Pas le genre de brute qui se pavane en groupe, roulant des mécaniques, cassant les dents des autres en riant grassement. Plutôt du genre, le type fier de sa force, et un peu idiot, qui ne rend pas compte quand il arrive vers son petit frère encore dans le pâté le matin, et qu’il lui donner un bon gros coup de poing dans l’estomac en guise de bonjour, ça fait mal. Lui il te regarde avec un air un peu surpris, un peu méprisant pendant que t’es plié en deux à terre à chercher ton souffle et retenir tes larmes « Franchement, faut t’endurcir un peu Jae-Sun, t’es un peu une mauviette quand même ! C’était juste une tape amicale ! ». Je l’aime beaucoup mon frère, mais je crois que mes parents ont dû oublier son cerveau sur la liste de course lors de la conception.
J’aurais dut avoir une sœur. Mais elle est morte avant ma naissance, ou alors quand j’étais trop jeune pour m’en souvenir- la fameuse période. Accident de voiture on m’a dit. D’après ce que raconte mon frère, c’est à cause d’elle si c’est une brute maintenant. « T’as de la chance qu’elle soit plus là Jae-Sun ! Elle, elle aurait fait qu’une bouchée de toi ! » Franchement, si c’est le cas, je suis pas mécontent d’avoir qu’un frère ! Bae me suffit amplement, merci bien !
Enfin. Quand mon frère me tape dessus comme ça, évidemment, mes parents sont pas contents. Ils lui font la morale, les sourcils froncés et tout. Sauf que deux minutes plus tard ils présentent tout fièrement mon frère à des gens « Ça c’est Bae ! C’est notre fils aîné ! Je suis sûr qu’une fois qu’il sera un peu plus discipliné, il fera un bon militaire pour le pays ! ». Alors forcément ça ne l’encourage pas vraiment à arrêter. « Et moi, je ferais un bon militaire aussi ? » et mon frère me regarde « Non, pas toi, t’es trop gringalet, faut que tu t’endurcisses d’abord ». Et il entreprend une de ses ‘tape amicale’. Mais cette fois ci j’arrive à esquiver. A la longue, quand même, on apprend deux ou trois trucs.
Soudain, à la télé, les images d’un rouquin avec une sucette à la bouche, et d’une fille à la peau mate passent. Une voix off explique qu’il s’agit de héros appartenant à deux camps différents, et qu’ils viennent de travailler main dans la main pour accomplir en Corée je-ne-sais quel exploit héroïque, car mon père éteint aussitôt la télé, accompagnant son geste de quelques propos peu glorieux pour les deux jeunes. Je lance un regard interrogatif à mon frère qui hausse les épaules. Mais pas un haussement d’épaule du genre « je sais pas ». Plutôt du genre « me demande pas, j’ai pas envie de m’exprimer sur ce sujet ». Alors je me tourne vers mon père, et c’est ma mère qui me répond :
«Ces personnes sont des anomalies. C’est honteux qu’ils soient présentés comme des genres de héros sauveurs ou je ne sais quoi encore ! On devrait faire une guerre pour les éradiquer !
-Mais ils n’ont pas des Dieux de leurs côtés ?
- C’est bien à cause de ça qu’ils arrivent à passer leurs programmes scandaleux à la télé malgré les efforts du gouvernement pour les bloquer ! Et ils en profitent pour se pavaner comme s’ils étaient… Des héros justement ! Tu sais comment ils nous appellent entre eux ? Des communs ! Ils s’appellent les héros, et nous, les communs ! Hah ! Ils se prennent vraiment pour des genre d’être supérieurs ou je ne sais quoi ! Alors qu’en vrais, ils sont des erreurs de la nature ! »
Je regarde l’écran noir de la télé en réfléchissant à ce que viens de dire. Avec leurs pouvoirs défiant les lois de la nature, je suppose que ça fait sens… Je vois le reflet de mon frère qui grimace un peu pendant un instant, mais, presque aussitôt, il s’en va, comme pour ne pas être mêlé à la conversation.




J’aurais pu vivre une vie classique. Franchement. J’avais tout pour vivre une vie classique. Une famille classique. Une personnalité classique. Une apparence classique. J’étais… He bien j’étais commun. Et je ne voyais rien de négatif à ça. J’étais très bien dans mon identité de commun. Ça permet une vie tranquille d’être commun.
Et puis tout a basculé.
Parce je ne suis pas commun.

La journée l’avait été ceci dit. Au début. Commune.
Vous savez. Je me lève. Je suis dans le pâté. Mon frère arrive et veut me donner un coup de poing. Et je veux esquiver parce que depuis le temps il m’a taillé de bon réflexes, même quand je suis encore la tête dans le cul. Sauf que là bon… J’ai aussi le cul dans le brouillard. Du coup au lieu d’essayer de reculer ou quoi, je lève la main… Ouais… Genre j’essayer de retenir son poing, quelque chose du genre. Je sais vraiment pas trop comment je comptais retenir cette montagne de muscle avec mon petit bras mais c’est ce que j’ai fait. Sauf qu’il m’a jamais touché.
Son poing a percuté une sorte de coussin d’air avant qu’il ne soit propulsé en arrière. Bon. Il n’a pas été PROPULSE en arrière. Juste : propulsé. Genre. Il a reculé de deux trois pas. C’est lourd quand même une montagne de muscles. Ça l’a vraiment surpris. Il regarde son poing, l’air de ne rien comprendre, puis, il lève des yeux brillants sur moi. Ah… Là on dirait qu’il a compris quelque chose.
Finalement, il est peut-être pas si bête que ça Bae. Parce que moi j’ai rien compris. Du moins, pas avant que mes parents approchent.
« Qu’est-ce que tu viens de faire ?
Mon aîné se tourne vers eux avec un air coupable :
- Heu… Taper Jae ?
- Non… Pas toi… Jae-Sun.
- Moi ? Rien ! Je ne l’ai même pas touché !
Je m’offusque. Et les rouages de mon cerveau se mettent doucement en place, je réalise doucement, mais je refuse d’admettre. Je ne suis pas un héros ! Je ne peux pas ! Je ne suis pas contre-nature ! Je… Ne me sens pas contre-nature ! Je n’ai rien fait pour ! Ni mes parents ! Je suis comme eux. Comme mon frère ! Comme ma sœur décédée- probablement. Enfin, non, je ne suis pas mort. Donc non.
- Il a raison. Ce n’est pas lui. C’est moi. J’ai juste reculé.
- Non ce n’est pas toi. Tu n’as pas reculé. Jae-Sun Song. Qu’est-ce que tu as fait ?
Mon frère me lance un regard désolé, le genre de regard qui veut dire « désolé, j’ai essayé ». Je baisse la tête en me mordant la lèvre inférieure. J’ai déjà du mal à comprendre moi-même ce que j’ai fait exactement.
- Quand est-ce que tu comptais nous dire que tu es un… des leurs !
- Je ne le savais pas !
Je réponds aussitôt, désespéré. Mes parents me fixent avec dégoût et haine. Ils ont l’air de réfléchir à toute vitesse à quelle mesure prendre. Finalement, mon père inspire à fond, traverse la distance qui nous sépare. Pendant un instant, je crois qu’il va s’en prendre à moi, me frapper, je ne sais quoi. Bae aussi, sans doute, car il se décale légèrement devant moi. Sans trop oser s’affirmer non plus. Comme s’il est partagé entre son envie de me protéger et la peur de désobéir. Mais il n’eut pas à choisir. Mon père continu jusqu’à arriver à la porte de la maison qu’il ouvre en grand avant de se tourner vers moi.
- Pars.
J’écarquille les yeux.
-Quoi ?!
- Pars très loin, et, ne reviens jamais.
Son ton est froid, sans appel. Ma gorge se sert. Je sens les larmes me monter aux yeux. Je me tourne vers ma mère, dans l’espoir qu’elle essaie de convaincre mon père de changer d’avis, mais, au contraire, elle hoche fermement la tête. Mon frère me sert brusquement dans ses bras.
J’insiste là-dessus.
Il me SERRE.
Il aurait pu me briser les os sur l’instant.
Remarque, s’il me tue, je n’aurais pas à partir…
- Tu vas me manquer petit frère. Je veux juste que tu saches avant de partir. T’es pas contre nature d’accord ? Laisse personne te dire ça. Laisse personne dire que tu mérites de crever pour ce que tu es. Ton don il est super cool frérot. Ch’ui sûr dans l’armée ils seraient super content d’avoir des héros en vrais. »




J’aurais put dire que vivre dans la rue fut la pire expérience qu’il m’eut été donnée de vivre mais… Haha… Si j’ai souvent pensé ça quand je grelottais de froid dehors, le destin s’est assuré de me faire changer d’avis.
Quoi qu’il en soit, ce ne fut pas facile.

Dès me début, je comprends que, quitte à être un héros, et à me retrouver à la rue pour ça, autant utiliser mes aptitudes nouvelles pour m’en sortir. Alors je me cache, et je m’exerce. Je comprends vite que je contrôle le vent. J’en ai souvent vu, des personnages qui contrôlent le vent dans des œuvres de fictions. Qui faisaient des grosses bourrasques, des tornades, des lames de vents, qui détruisaient des immeubles et déracinaient des arbres. Mais il me faut une approche plus discrète si je ne veux pas attirer l’attention sur moi.
Alors je m’adapte. J’y vais à tâtons, ça me prend un long moment. Beaucoup d’échec, beaucoup de chutes, beaucoup de murs dans la figure. Mais petit à petit, j’apprends à m’en servir correctement. J’apprends comment placer du vent sous mes pieds en courant, et m’en servir pour me projeter, afin de m’accélérer, ou de faire des bond prodigieux. J’ai entendu dire que, quelque part dans le monde, tout est si ouvert que le vent, en soufflant, produit le même son que le tonnerre. Ce n’est pas là mon vent. Le miens est discret, je m’en sert pour atténuer les bruits, freiner les mouvements.

Puis, je réussi à me trouver un travail. Un peu par miracle. Mais aussi parce que j’ai parié l’impossible avec le patron. Livrer un meuble sous les trente minutes. Et si je n’y arrivais pas, je lui payais le double de mon salaire.
Il m’a embauché sur le champ.
J’aurais peut-être put en profiter pour reprendre une vie commune. J’aurais peut-être dut. Sans doute.
Mais j’ai besoin d’argent.
De beaucoup d’argent. Et vite. Pour pouvoir me payer un toit et à manger. Je ne peux pas me permettre d’attendre d’être payé.
Alors je décide de m’être mon travail à profit. Je vais chez les gens pour les livrer ? J’ai l’occasion de rentrer chez eux, de jeter un œil à leur intérieur, ce qu’ils peuvent avoir de valeur, j’ai leur adresse, je sais comment aller chez eux. Et avoir mon pouvoir, je ne suis pas seulement le roi des livreurs. Je suis aussi le roi de l’infiltration.

Seulement il y a un hic.
Un truc auquel je n’avais pas pensé.

Vous voyez. J’avais un logement. Un super logement. Il était grand, neuf, et au dernier étage j’avais une supère vue. J’adorais mon appart’. J’étais heureux.

Et puis il y a eu ce problème.
C’est que quand, dans une série de vols récents, toutes les personnes ont récemment été livrées par la même entreprise, par le même employé, bah… Ça finit par se voir. Surtout quand le voleur est aussi productif que moi.

Et c’est comme ça que les forces de l’ordre ont déboulés chez moi. Et, j’ai beau être un héros. J’ai pas vraiment le temps de faire mon malin. Ils ne font pas vraiment dans la dentelle, et ils ont beaucoup plus l’habitude des confrontations que moi.




Je ne vous raconterais pas tout ce que j’ai vécu là-bas. En « prison ». D’abord parce que vous être probablement trop sensible pour ce genre de choses. Ensuite parce que je n’ai moi-même aucune envie de revenir là-dessus. C’est CA la pire expérience qu’il m’eut été donné de vivre. Et je suis sûr que rien au monde ne me fera jamais changer d’avis. Les travaux forcés, le rythme intense, les passages à tabacs, les punitions, la torture, les conditions déplorables… Je n’y suis pas resté longtemps par rapport à certains. Pas même un an. Mais j’aurais put passer une année entière en enfer que je n’aurais pas vu de différence. Quoi que. Au moins y a-t-il une justice en enfer…
Si vous êtes curieux, je vous laisse chercher de votre côté. Mais sachez que la réalité surpassera de mille fois votre imagination quand vous lirez toutes les horreurs d’imaginations dont font preuve nos bourreaux.

Quoi qu’il en soit. Vous comprendrez que j’ai voulut fuir. Très vite. Et mon cosmos était ma clef. Ma carte. Mon pass. Bref. Mon moyen de sortir. Car ils ne savaient pas que j’étais un héros.

Mon plan est parfait. Leur sécurité n’est pas adaptée aux héros. Pas encore. Pas suffisamment. Pas à mon pouvoir. Pas alors que je peux courir avec le vent et sauter par-dessus les montagnes… Bon, d’accord, peut-être pas, je n’ai jamais essayé de sauter par-dessus une montagne. Mais vous avez saisit l’idée, c’est le plus important. Au fil des jours et des semaines, j’avais put élaborer un plan. Dans ma tête. Tout était parfait. Déjà, je sens le souffle de la liberté dans ma nuque. Doux souffle de la liberté.
La liberté…
Je suis affaiblit par mon séjour. Trop long séjour. Mais avec mon cosmos, je peux y arriver. Sans problème. Je vais y arriver. Et je rirais à leur nez quand ils me regarderont m’échapper, impuissants.
J’ai envie de rire. Une envie folle. Monstrueuse. D’éclater de rire de façon incontrôlée. Mais je ne dois surtout pas attirer l’attention sur moi. Pas maintenant. Pas avant le bon moment. Je continu à travailler, bien que rassembler mon énergie semble la chose la plus dure qu’il m’ait été demandé de faire, et que mes membres endolories me tiraillent sans cesse.
Enfin, alors que j’avais, comme tous les jours, la sensation que je n’allais jamais réussir à tenir jusqu’à la fin de la journée, que j’allais m’écrouler à terre pour ne plus jamais me relever, et mourir ainsi, en prison, arrive le moment. Le bon moment. Celui d’agir. J’inspire à fond, mon cœur bat la chamade. Oh. S’en est presque douloureux. Une pression du vent sous mon pied, je me propulse en l’air. Les gardes lèvent la tête, je les entends crier. Un sourire victorieux étire mes lèvres, et je ris à gorge déployée. Libre. Je suis libre. Enfin ! Encore un tout petit effort. Ils ne m’attraperont jamais.
Je continu sur ma lancée. Et la liberté est là. A deux pas. Je peux sentir son souffle sur mon visage, je peux la voir ouvrir ses bras pour m’accueillir. Et je ris comme un dément. Je ris comme jamais je n’ai ris. Libre. Je suis libre. Encore un pas. Là. Plus que…
Quelque chose me percute avec une puissance inouïe et me propulse contre un mur. J’entends un craquement et une douleur se décharge dans tout mon corps. Je m’écrase au sol comme une vulgaire poupée de chiffon, et des larmes coulent sur mes joues. Pas à cause de la douleur. Mais parce que c’est fichu. J’ai échoué. Les portes de la liberté viennent de se refermer devant moi, et elles ne s’ouvriront plus jamais. Je mourrais sans doute ce soir… Et si je ne meurs pas… Il vaut sans doute mieux pour moi que je meurs. Je n’ai plus aucun autre désir à présent.
Un homme s’approche. C’est une véritable montagne de muscle. Et je sens la détresse s’emparer de moi. Tout le monde le connaît ici. Il a la triste réputation d’être le pire de nos bourreaux. Enfin, triste pour nous. Lui en semble plutôt fier. Un affreux sourire tord son visage. Et il m’attrape sans le moindre ménagement. Je me laisse faire. Pas juste parce que je n’ai aucun désir de toute façon. Mais surtout parce que si j’essaie de me débattre, je ne ferais qu’aggraver ma situation.
« Alors comme ça on essaie de fuir hein ?! On se croit plus malin ?! Tu vas voir ce que je fais des fortes têtes moi ! Laissez les gars ! Celui-là, j’en fais mon affaire ! »
Les autres ricanent. Parce qu’ils savent ce qu’il m’attend. Les prisonniers n’osent pas me regarder, continuent de travailler. Mais je sais qu’aucun n’aimerait être à ma place. L’homme me traîne, m’emporte dans une pièce isolée. Il me jette à terre. Je hurle de douleur. Ça semble le réjouir.
Il fouille dans sa poche, sort un papier, un stylo, s’agenouille devant moi et me les tends.
« C’est quoi ? Une décharge pour vous autoriser à me buter ? Des aveux pour dire que j’ai trahis le pays ?
- Non. Je n’aurais besoin ni de l’un ni de l’autre. Ça mon gars c’est ton ticket vers la liberté.
Je lui lance un regard surpris.
- Tu vois, en vrais je suis un Héros moi aussi, de l’armée d’Arès et Hermès. Enfin… Surtout Arès. Mais le directeur du camp d’entrainement, N’doul Abdulov, c’est un type rudement intelligent, il s’est dit qu’en prison, on pourrait recruter un tas de bon voleur pour Hermès, et de bon guerriers pour Arès. Alors il a envoyé plein de recruteurs dans pleins de prisons du monde. Si tu signe ce papier, tu accepte de rejoindre les Mercenaires, et je te sors d’ici.
A nouveau, des larmes jaillissent de mes yeux. Mais ce sont des larmes de joie à présent. Je me jette sur le stylo, mais ma main tremble tellement que j’ai du mal le tenir, et ma signature est toute tremblante.
- Tss. Z’êtes vraiment des chochottes. Chaque fois vous réagissez comme ça. Bon, bouge pas trop, la dernière fois, je me suis loupé, j’ai buté celui que je voulais embaucher.
- Quoi ? »
La dernière chose que je vois, c’est son poing. Puis, c’est le noir total.




Quand je me réveil, je suis endolorie, certes, mais pas autant que je m’y attendais. Premièrement, j’ai des bandages partout sur les corps, et je sens le désinfectant à plein nez. Je sens à nouveau les larmes me monter aux yeux. Parce que ça fait si longtemps qu’on ne m’a pas soigné de blessures. Deuxièmement. Bah. Je suis plus en prison.
« Tu te réveil enfin ?
- Qu’est ce qui s’est passé ?
- Je t’ai tapé. Avec mon cosmos. Pour te faire passer pour mort et te sortir de là.
- C’est de là que vient votre réputation de pire geôlier ? Parce que vous faites croire que vous tabassez à mort les héros pour les faire sortir ?
- Hein ? Non. Parfois je le fais pour de vrais. J’aime bien cet endroit moi.
Ah… Bon. Au moins je suis libre.
- Je me tire moi. Tu vas rester avec le médecin le temps de guérir. Puis tu prendras le bateau vers l’Afrique. »
Un lit. Mieux. Un lit rien que pour moi. Mieux. UNE CHAMBRE rien que pour moi. J’ai du mal à y croire. Je ne suis plus entassé dans une cage d’une capacité de 800 personnes qui en contient le double. Et j’ai un lit putain ! Et mes blessures sont traitées ! Et… Je renifle l’air. Est-ce que c’est l’odeur d’un repas ? D’un vrais repas ?  Je suis agité d’un rire incontrôlable. Suis-je donc finalement au paradis ?




On m’a retiré mes bandages. Mon corps est affreux à voir. Mais c’est pas grave. Parce que j’ai put prendre une douche pour la première fois depuis une éternité !!!!!!




Le trajet en bateau fut des plus paisibles. Je descends et un homme s’approche de moi.
« Jae-Sun Song ?
- C’est bien moi.
- Je suis chargé de vous amener au camp des Mercenaires… Vous êtes sur de vouloir porter ces gants par cette chaleur ?
Je sers une main contre moi, songeant aux cicatrices qui se cachent dessous. Je refuse de poser les yeux dessus.
-Oui. »
Pendant le trajet, mon guide m’apprends ce qu’il me reste à savoir sur le cosmos et sa maitrise, bien que le temps passé à l’utiliser pour voler m’a déjà appris à m’en servir de façon convenable. On se déplace vitesse héros. Aussi, on arrive très vite au Sahara, au camp des Mercenaires. Comme je suis doué pour le vol, on m’envoie auprès de l’ancien hôte d’Hermès ; Vinícius. Il annonce, à moi ainsi qu’à d’autre, que pour mériter nos Cuirasses, nous devons prouver nos talents en volant les Arès.
« Ça ne va pas être facile ! Ils sont au courant, sur leurs gardes, et c’est pas la première fois que je leur fait le coup, alors ils ont l’habitude ! »
J’observe les autres s’éparpiller dans le camp. Hors de question que je vole un vulgaire Arès ! Il veut que je prouve ma valeur ? Je vais relever un véritable challenge ! Et en originalité ! J’entreprends de chercher la tente la plus grande.

Un peu plus tard, on se réunit de nouveau devant Vinícius, nos trophées en mains. Il fait le tour, pour vérifier ce que nous avons récupéré, quand soudain, la voix de l’ancien hôte d’Arès, Romero, s’élève, grondante :
« Vinícius, un de tes stupides voleur à ENCORE décidé de me voler MOI ! Ça commence à bien faire !
Le sol s’écroule sous mes pieds. Comment ça ENCORE ?! C’était censé être original ! L’ancien hôte d’Hermès tourne un regard sévère vers nous.
- Qui a fait ça ?
Une boule se forme dans ma gorge. Par pitié. Pas la Corée. Pas la Corée.
- M… Moi.
Un large sourire étire les lèvres de Vinícius.
- Félicitations ! T’as du cran ! Et du talent ! Si une Cuirasse d’or te choisit, je ne serais pas surpris !
Comme pour souligner ses propos, l’une des boites alignées derrières lui s’ouvre brusquement et une armure en surgit pour venir me revêtir. Un masque blanc, une tenue noire m'offrant une pleine liberté de mouvement. Et DIEU MERCI elle conserve mes gants rouges. Cachant intégralement toute trace de cicatrice.
- L’armure d’Angélia. Intéressant.
Commente l’ancien dieu. Le cœur battant la chamade, je me redresse fièrement, décidé à me montrer digne de cette armure.




Depuis, j’ai revu mon frère. Pas mes parents. Comme il l’a toujours voulut, il a rejoint l’armée de la Corée du Nord. Ça m’ennui un peu qu’il défende ce pays qui m’a tant fait souffrir. Non. Pas juste un peu. J’aimerais vraiment le convaincre de quitter le pays. Mais bon… Au moins est-il heureux de me revoir.
Ce qui me fait penser. Il raconte à tout le monde que je suis mort dans un accident de voiture. Marrant…




Vous

Appelez moi Droon ! Smile J’ai 21 ans à l’heure où j’écris ces lignes, et je suis très disponible. Je fais du RP depuis des années, aussi, je pense avoir un bon niveau. Ca et le fait que l’écriture est basiquement l’histoire de ma vie >_> Après tout, j’ai publié un recueil de poèmes, et je compte bien continuer à publier!

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Héra
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